C'est la faute à Rimbaud
Chat curieux je fus témoin
De l’histoire de ces deux moineaux.
L’un poète, amoureux d’un génie
Fut dés la première rime ami.
Les deux piailleurs avaient même folie
La rime aux bords des lèvres
La poésie au cœur,
Le dernier étonnant toujours
Par la quintessence de son génie.
De la branche d’un arbre
Au Procope à Paris
L’absinthe le retint,
Sanglots longs blessent
Mon cœur d’une langueur monotone.
Moineau Arthur, lui volait le long des chemins,
Les poings dans les poches crevés.
Les deux compères s’en vinrent à voler d’un même élan
Et se firent amis, amants.
Bateau ivre ou fêtes galantes
Entre les deux volatiles il arriva querelle.
Moineau Arthur ne prit plus la plume, moineau Paul si peu.
De l’amour à la haine
Les moineaux infernaux ne se revirent plus
Quelle conclusion puis-je tirer, moi simple chat de gouttière ?
De trop de génie, de trop de passion
L’art s’essouffle, les moineaux se haïssent,
Reste Verlaine et Rimbaud à tout jamais……………