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LA PLUME ET LE COUSIN
11 novembre 2006

C'est la faute à Rimbaud

                       iseeyou2     images

         

Chat curieux je fus témoin

De l’histoire de ces deux moineaux.

L’un poète, amoureux d’un génie

Fut dés la première rime ami.

Les deux piailleurs avaient même folie

La rime aux bords des lèvres

La poésie au cœur,

Le dernier étonnant toujours

Par la quintessence de son génie.

De la branche d’un arbre

Au Procope à Paris

L’absinthe le retint,

Sanglots longs blessent

Mon cœur d’une langueur monotone.

Moineau Arthur, lui volait le long des chemins,

Les poings dans les poches crevés.

Les deux compères s’en vinrent à voler d’un même élan

Et se firent amis, amants.

Bateau ivre ou fêtes galantes

Entre les deux volatiles il arriva querelle.

Moineau Arthur ne prit plus la plume, moineau Paul  si peu.

De l’amour à la haine

Les moineaux infernaux ne se revirent plus

Quelle conclusion puis-je tirer, moi simple chat de gouttière ?    

De trop de génie, de trop de passion

L’art s’essouffle, les moineaux se haïssent,

Reste Verlaine et Rimbaud à tout jamais……………

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Commentaires
C
sublime!!<br /> je l'entends comme dans un songe, ce texte passe comme dans un rêve, il est sublime.....comme toi!
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